Chapitre 1
1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, selon le commandement de Dieu notre Sauveur, et du Christ Jésus, notre espérance,
Note : I Tim. 1, 1 : Voir Actes des Apôtres, 16, 1.
2 A Timothée, son fils chéri dans la foi. Grâce, miséricorde et paix par Dieu le Père, et par Jésus-Christ Notre Seigneur.
3 Comme je t’en ai prié en partant pour la Macédoine, demeure à Ephèse, afin d’avertir certaines personnes de ne point enseigner une autre doctrine,
Note : I Tim. 1, 3 : Une autre doctrine : une doctrine différente de la nôtre. Pour la Macédoine. Voir Actes des Apôtres, 16, 9. ― A Ephèse. Voir Actes des Apôtres, 18, 19.
4 Et de ne point se préoccuper de fables et de généalogies sans fin, qui élèvent des disputes plutôt que l’édifice de Dieu, qui est fondé sur la foi.
Note : I Tim. 1, 4 : Voir 1 Timothée, 4, 7 ; 2 Timothée, 2, 23 ; Tite, 3, 9. Fables consistant en des généalogies d’être intermédiaire imaginés entre Dieu et le monde, déjà connus de Philon sous le nom de puissances divines, et appelés Eons par les gnostiques du IIe siècle.
5 Car la fin des préceptes est la charité qui vient d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi non feinte. 6 Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés en de vains discours, 7 Voulant être docteurs de la loi, et ne comprenant ni ce qu’ils disent ni ce qu’ils affirment. 8 Or nous savons que la loi est bonne si on en use légitimement :
Note : I Tim. 1, 8 : Voir Romains, 7, 12.
9 En reconnaissant que la loi n’est pas établie pour le juste, mais pour les injustes, les insoumis, les impies, les pécheurs, les scélérats, les profanes, les meurtriers de leur père, et les meurtriers de leur mère, les homicides,
Note : I Tim. 1, 9 : La loi, en tant qu’elle menace, intimide et punit, n’est pas établie pour le juste ; c’est-à-dire qu’elle ne le regarde pas, mais qu’elle regarde seulement le pécheur ; parce que le juste, lui obéissant sans violence, sans contrainte, et l’accomplissant même avec plaisir et avec amour, n’est nullement sujet aux peines dont elle menace ceux qui la violent.
10 Les fornicateurs, les abominables, les voleurs d’hommes, les menteurs, et pour toute autre chose opposée à la saine doctrine,
Note : I Tim. 1, 10 : Les voleurs d’hommes ; ceux qui enlevaient les hommes et les vendaient comme esclaves, crime que la loi mosaïque punissait de mort. Voir Exode, 21, 16.
11 Qui est selon l’Evangile de la gloire du Dieu bienheureux, lequel m’a été confié.
12 Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, au Christ Jésus Notre Seigneur, de ce qu’il m’a estimé fidèle, en m’établissant dans son ministère, 13 Moi qui était auparavant blasphémateur, persécuteur et outrageux; mais j’ai obtenu miséricorde de Dieu, parce que j’ai agi par ignorance, dans l’incrédulité.
Note : I Tim. 1, 13 : Dans l’incrédulité ; c’est-à-dire privé des lumières de la foi.
14 Et même la grâce de Notre Seigneur a surabondé avec la foi et la dilection qui est dans le Christ Jésus. 15 C’est une vérité certaine et digne d’être entièrement reçue, que le Christ Jésus est venu en ce monde pour sauver les pécheurs, entre lesquels je suis le premier.
Note : I Tim. 1, 15 : Voir Matthieu, 9, 13 ; Marc, 2, 17.
16 Mais aussi j’ai obtenu miséricorde, afin qu’en moi, le premier, le Christ Jésus montrât toute sa patience, en sorte que je servisse d’exemple pour ceux qui croiront en lui pour la vie éternelle. 17 Au roi des siècles, immortel, invisible, au seul Dieu, honneur et gloire dans les siècles des siècles. Amen.
18 Voici la recommandation que je te fais, mon fils Timothée, c’est que d’après les prophéties faites de toi autrefois, tu combattes, en les accomplissant, le bon combat; 19 Conservant la foi et la bonne conscience que quelques-uns ont repoussée, et ils ont fait naufrage dans la foi ; 20 De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan pour qu’ils apprennent à ne point blasphémer.
Note : I Tim. 1, 20 : Hyménée et Alexandre avaient été excommuniés par saint Paul. Il est de nouveau question d’Hyménée, voir 2 Timothée, 2, 17. Quant à Alexandre, il doit être différent de celui qui est mentionné à 2 Timothée, 4, 14, car ce dernier est qualifié d’ouvrier en airain.