Bible Glaire
Visitez le site vaticancatholique.com pour des informations cruciales sur la foi catholique traditionnelle.

Chapitre 7

1 Ayant donc ces promesses, purifions-nous, mes bien-aimés, de toute souillure de la chair et de l’esprit, et achevons notre sanctification dans la crainte de Dieu.

2 Donnez-nous place. Nous n’avons lésé personne, corrompu personne, fraudé personne.

Note : II Cor. 7, 2 : Donnez-nous place ; c’est-à-dire, ou recevez-nous, accueillez-nous, ou comprenez, saisissez-nous, ou donnez-nous place dans vos esprits à nos avertissements. Comparer à Matthieu, 19, 11. Le grec et la Vulgate sont également susceptibles de ces diverses interprétations.

3 Ce n’est pas pour vous condamner que je vous parle ainsi; car je vous ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à la mort et à la vie. 4 J’use d’une grande liberté envers vous ; je me glorifie beaucoup de vous ; Je suis rempli de consolation, je surabonde de joie dans toutes nos tribulations. 5 Car, lorsque nous sommes venus en Macédoine, notre chair n’a eu aucun repos, mais nous avons souffert toute sorte d’afflictions : au dehors, combats; au dedans, frayeurs.

Note : II Cor. 7, 5 : En Macédoine. Voir Actes des Apôtres, 16, 9. Notre chair, l’homme inférieur, naturel, par opposition à l’esprit, l’homme supérieur, surnaturel. ― Combats, contre les ennemis de l’Evangile. ― Frayeurs, appréhensions, soucis pour les Eglises, spécialement pour celle de Corinthe.

6 Mais celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolés par l’arrivée de Tite ;

Note : II Cor. 7, 6 : Par l’arrivée de Tite. Voir 2 Corinthiens, 2, 13.

7 Non-seulement par son arrivée, mais encore par la consolation qu’il a reçue de vous ; nous ayant raconté votre désir, vos pleurs, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie en a été plus grande.

8 Car quoique je vous aie contristés par ma lettre, je ne m’en repens point; et si je m’en suis repenti, en voyant que cette lettre vous avait (bien que pour peu de temps) causé de la tristesse, 9 Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été contristés, mais de ce que vous avez été contristés de manière à faire pénitence ; car vous avez été contristés selon Dieu, de sorte que vous n’avez reçu de nous aucun dommage. 10 Car la tristesse qui est selon Dieu produit pour le salut une pénitence stable ; mais la tristesse du siècle produit la mort.

Note : II Cor. 7, 10 : Voir 1 Pierre, 2, 19. La tristesse selon Dieu, causée par l’amour de Dieu et de la Justice ; la tristesse du monde, causée par l’amour du monde et par des motifs humains. ― Une pénitence stable, qu’on ne regrette pas : qui procure un éternel contentement. ― La mort éternelle.

11 Voyez, en effet, combien cette tristesse selon Dieu que vous avez ressentie a produit en vous non-seulement de vigilance, mais de soin de vous justifier, mais d’indignation, mais de crainte, mais de désir, mais de zèle, mais de vengeance ; de toute manière, vous avez montré que vous étiez purs dans cette affaire.

Note : II Cor. 7, 11 : Vengeance ; c’est-à-dire ardeur à venger le crime de l’incestueux.

12 Si donc je vous ai écrit, ce n’était, ni à cause de celui qui a commis l’injure, ni à cause de celui qui l’a soufferte, mais pour vous faire connaître la sollicitude que nous avons pour vous

13 Devant Dieu; c’est pourquoi nous avons été consolés. Or dans notre consolation, notre joie s’est accrue de celle de Tite, parce que vous avez tous contribué au repos de son esprit. 14 Et si je me suis glorifié de vous auprès de lui, je n’ai pas eu à en rougir; mais comme nous vous avions dit toutes choses selon la vérité, aussi le témoignage glorieux que nous avions rendu à Tite a été justifié. 15 C’est pourquoi, dans le fond de ses entrailles, il redouble d’affection pour vous, lorsqu’il se ressouvient de l’obéissance de vous tous, et avec quelle crainte et quel tremblement vous l’avez reçu. 16 Je me réjouis donc de ce qu’en toutes choses je puis me lier à vous.

0%