Bible Glaire
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Chapitre 6

1 L’ÉPOUSE. Mon bien-aimé est descendu dans son jardin, dans le parterre des aromates, afin de se repaître dans les jardins, et de cueillir des lis.

2 Moi, je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi, lui qui se repaît parmi les lis. 3 L’ÉPOUX. Tu es belle, mon amie, douce et gracieuse comme Jérusalem : terrible comme une armée rangée en bataille.

4 Détourne les yeux de moi, parce que ce sont eux qui m’ont fait partir promptement. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, qui ont apparu venant de Galaad.

Note : Cant. 6, 4 : Tes cheveux, etc. Comparer à Cantique, 4, 1.

5 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui sont montées du lavoir; toutes portent un double fruit ; et de stérile, il n’en est point parmi elles.

Note : Cant. 6, 5 : Tes dents, etc. Comparer à Cantique, 4, 2.

6 Comme est l’écorce d’une grenade, ainsi sont tes joues, sans ce qui est caché en toi. 7 Il y a soixante reines et quatre-vingts femmes du second rang, et les jeunes filles sont sans nombre. 8 Une seule est ma colombe, ma parfaite ; elle est unique pour sa mère, préférée de celle qui lui a donné le jour. Les jeunes filles l’ont vue, et l’ont proclamée la plus heureuse; les reines et les femmes du second rang l’ont vue, et l’ont louée. 9 Quelle est celle-ci qui s’avance comme l’aurore se levant, belle comme la lune, pure comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille ? 10 Je suis descendu dans le jardin des noyers, afin de voir les fruits des vallées, et afin de regarder si la vigne avait fleuri et si les grenades avait germé.

Note : Cant. 6, 10-11 : Si c’est l’Epoux qui parle dans ces deux versets, nous pensons qu’ils doivent s’expliquer ainsi : Bien que je sois descendu dans le jardin des noyers, afin de voir les fruits des vallées, c’est-à-dire si la vigne avait fleuri et si les grenades avaient germé, je n’ai pu m’en assurer, parce que j’ai été troublé par la rapidité avec laquelle m’entrainaient les quadriges du cocher Aminadab. Si c’est l’Epouse qui parle, rien ne s’oppose à cette même explication. Enfin, si on ne met que les paroles du verset 10 dans la bouche de l’Epouse, et qu’on attribue à l’Epoux celles du verset 11, le nescivi ou je n’ai pas su signifiera : Je ne me suis pas aperçu que tu fusses descendue dans le jardin, parce que j’ai été troublé par la rapidité, etc. ― Aminadab ; au lieu de ce mot qui se lit dans la Vulgate et les Septante, l’hébreu porte hammi nâdî, c’est-à-dire mon peuple, spontané ou prompt, noble, généreux, chef, prince, qui pourrait bien être un nom propre synonyme de Hamminâdâb, qui se trouve lui-même comme nom propre dans plusieurs endroits du texte sacré. Cependant quelques anciennes versions grecques portent : peuple, conducteur, chef.

11 Je ne l’ai pas su : mon âme m’a jeté dans le trouble à cause des quadriges d’Aminadab. 12 Les filles de Jérusalem. Reviens, reviens, Sulamite ; reviens, reviens, afin que nous te contemplions.

Note : Cant. 6, 12 : Sulamite, la pacifique, nom correspondant à Salomon, qui signifie le pacifique.

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