Chapitre 1
1 Heureux l’homme qui n’est pas allé au conseil des impies, qui ne s’est pas arrêté dans la voie des pécheurs, qui ne s’est pas assis dans la chaire de pestilence ;
Note : Ps. 1, 1 : Ce premier psaume n’a de titre, ni dans l’hébreu, ni dans les Septante ; mais les Pères grecs et latins, de même que les rabbins, l’attribuent communément à David. Il paraît cependant que le nom de David se lisait dans quelques anciens exemplaires des Septante, puisqu’il se trouve dans l’édition d’Alcala et dans celle des Alde. ― Le psaume 1 sert d’introduction générale à toute la collection des chants inspirés.
Note : Ps. 1, 1-3 : Bonheur du juste, qui évite le mal et observe la loi, c’est-à-dire pratique le bien.
Note : Ps. 1, 1 ; 1. 5 ; 1. 6 : Dans le style des Hébreux les impies sont ce que nous appelons les méchants en général ; de là vient que chez eux les justes et les impies sont ceux que nous nommons les bons et les méchants.
2 Mais dont la volonté est dans la loi du Seigneur, et qui médite cette loi le jour et la nuit.
Note : Ps. 1, 2 : Voir Josué, 1, 8.
3 Il sera comme l’arbre planté près des courants des eaux, qui donnera son fruit en son temps; Et sa feuille ne tombera point; et tout ce qu’il fera prospérera.
Note : Ps. 1, 3 : Voir Jérémie, 17, 8.
4 Il n’en est pas ainsi des impies; non, il n’en est pas ainsi, mais ils sont comme la poussière que le vent emporte de la face de la terre.
Note : Ps. 1, 4-6 : Malheur du pécheur.
5 C’est pourquoi les impies ne ressusciteront pas au jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes.
6 Parce que le Seigneur connaît la voie des justes, et la voie des impies périra.
Note : Ps. 1, 6 : David ne dit pas qu’il n’y a point de résurrection pour les méchants, comme l’ont prétendu quelques incrédules ; il dit simplement qu’ils ne ressusciteront pas pour être admis dans l’assemblée des justes ; il faut faire violence au texte pour lui donner un autre sens. ― Au jugement dernier. C’est ainsi que l’ont entendu la plupart des docteurs juifs après le paraphraste chaldéen. D’ailleurs, comme l’a justement remarqué le savant Aben-Ezra, la présence de l’article déterminatif enlève toute espèce de doute à cet égard.