Chapitre 25
1 Or, répondant, Baldad, le Subite, dit :
Note : Job 25, 1 : IIIe discours de Baldad, chapitre 25. ― Au lieu de répondre à Job, il parle comme s’il n’avait rien entendu et ajoute seulement au discours d’Eliphaz quelques mots courts et solennels sur l’incompréhensible majesté de Dieu et le néant de l’homme. Devant Dieu, les créatures les plus saintes ne sont pas pures. Il veut faire entendre par là à Job qu’il ne peut être pur lui-même devant Dieu, versets 2 à 6. C’est le dernier mot de ses amis. Sophar n’intervient plus.
2 La puissance et la terreur sont en celui qui établit la concorde dans ses lieux élevés.
Note : Job 25, 2 : Qui établit ; qui entretient cette harmonie et cet ordre admirable qui paraît dans ses lieux élevés, dans les cieux qui lui appartiennent.
3 Est-ce qu’on peut compter le nombre de ses soldats? et sur qui sa lumière ne se lèvera-t-elle pas?
Note : Job 25, 3 : Ses soldats ; c’est-à-dire tous les corps célestes, ou, selon d’autres, les anges.
4 Est-ce qu’un homme peut être justifié, étant comparé à Dieu, ou celui qui est né d’une femme paraître pur?
Note : Job 25, 4-5 : Tout ce qu’il y a de plus saint, de plus beau dans le ciel, et de plus parfait sur la terre, n’est qu’imperfection, que faiblesse devant Dieu.
5 Voilà que la lune même ne brille point et que les étoiles ne sont pas pures en sa présence; 6 Combien plus est impur un homme qui est pourriture, un fils de l’homme qui est un ver!